Portrait

Véronique Gandolfo

Véronique navigue dans la sphère artistique depuis son enfance. Elle est la petite fille d’un soyeux, amateur d’art et ami d’artistes tel que Marius Galleras, qui en plus d’être un remarquable copiste, est aussi dessinateur textile, ou encore Jean-Alexis Bobichon peintre imagier, tous les deux reconnus sur la région stéphanoise.

De toute petite, aussi loin qu’on s’en souvienne, elle a usé des boites de crayons et ses cahiers d’écoles s’en souviennent. Avec ses « Mamies » elle apprend à tricoter, coudre et broder. C’est donc tout naturellement qu’elle s’oriente vers des écoles d’art.

Tout d’abord à Lyon, à l’école de la Martinière, en formation Graphiste/illustratrice ou elle aborde aussi la sculpture, le modelage, la photographie ainsi que le dessin académique et la sérigraphie. Puis toujours sur Lyon, ville des canuts et de la soierie, elle se tourne vers la création textile de mode et d’ameublement.

Elle côtoie les grandes maisons de soieries tel que Bianchini Ferrier, Brochier ou encore Tassinari et Chatel et les inoubliables cabinets de dessins de la rue Royale.

Envie de toucher à tout, encadrée par les compagnons du tour de France, elle apprend la fresque murale, les décors en « Trompe l’œil » et les patines.

Plus tard elle rajoutera à ses formations celle d’encadreur de tableaux auprès d’un encadreur professionnel pendant 2 ans, et créera son atelier d’encadrement sur les lieux de son école d’art en 2000.

En 2006, elle tombe sous le charme d’une ancienne magnanerie en ardèche méridionale et décide de finir de la restaurer, de la décorer et d'en faire une maison d'hôtes. Pour cela, elle s’initie au Tadelakt marocain avec le spécialiste Jamal Daddis, puis pendant 2 ans, suis la formation de tapissier/décorateur de Laurent Delpoux.

Depuis la création de « Marguerite et Augustine » et pour parfaire sa technique du patronage en couture, elle est l’élève assidue d’Isabelle Noyer de l’atelier « Un air Grenadine »